ÉDITORIAL

2 an(s)

La trêve internationale touche à sa fin et le championnat national va enfin pouvoir connaître son dénouement au cours des 3 prochaines semaines puisque la CAF oblige les fédérations nationales à lui transmettre le nom des équipes qualifiées pour les compétitions interclubs, au plus tard le 30 juin.
Si la seule place qualificative pour les tours préliminaires de la Ligue des Champions ne devrait pas nous échapper (même s’il faut bien évidemment rester vigilant jusqu’au bout), plusieurs clubs restent à la lutte pour la place qualificative aux tours préliminaires de la Coupe de la Confédération, quand d’autres vont se battre jusqu’à la dernière minute pour ne pas être relégués en Ligue 2. Bien malin celui qui devinera le nom des heureux élus… et ceux des malheureux !
Pour le titre de champion, le débat pourrait être définitivement clos dès ce dimanche en cas de victoire des Mimos contre l’USC Bassam en fonction du résultat du match opposant les deux poursuivants luttant pour la 2e place que sont le SC Gagnoa et le FC San Pedro.
Pour le maintien, mis à part le CO Korhogo qui semble légèrement distancé, 6 équipes se tiennent en 4 points, rendant très indécise cette fin de compétition. Tant mieux pour le spectacle !
La semaine a bien évidemment été marquée par le bon résultat des Éléphants et plus encore par la qualité du spectacle produit par les équipes sur la magnifique pelouse du nouveau stade de la ville de Yamoussoukro. Cela change tout et l’organisation prochaine de la CAN en Côte d’Ivoire devrait permettre au football ivoirien de disposer prochainement de belles aires de jeu pour son championnat local. Là aussi, réjouissons-nous en pour le spectacle qui pourrait se dérouler sur toute l’étendue du territoire (puisqu’il y aura des stades neufs ou rénovés à San Pedro, Korhogo, Bouaké, Yamoussoukro et Abidjan) et non pas uniquement au stade CHAMPROUX comme c’est le cas pour la prochaine 22e journée de la Ligue 1. Le défi de l’entretien des pelouses sera certainement l’un des plus ardus à relever, s’agissant d’espaces constitués d’organismes vivants. Mais de cette capacité à relever ce challenge (ainsi que de nombreux autres comme la gestion même de ces stades) dépendra l’avenir du football national. Les récentes finales de Coupes d’Afrique des Clubs disputées sur des billards dans les pays d’Afrique du Nord montrent bien qu’il est difficile d’obtenir de bons résultats sur le plan international sans disposer de beaux stades équipés de beaux terrains de jeu.

Benoît YOU

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